Saint Marc

Marc est un Juif du Ier siècle, mentionné dans les Actes des Apôtres et différentes épîtres où il est désigné comme « Jean surnommé Marc » ou « Jean-Marc » et présenté comme proche des apôtres Pierre et Paul.
La tradition chrétienne lui attribue la rédaction de l’Évangile synoptique qui porte son nom dans le Nouveau Testament et a ajouté plusieurs récits concernant sa vie. Marc est devenu le symbole de la ville de Venise après son passage dans la lagune où un ange lui aurait dit la phrase qui deviendra la devise de la ville « Pax Tibi Marce Evangelista Meus ». Plus tard, deux marchands vénitiens ramenèrent en contrebande les reliques du Saint se trouvant alors à Alexandrie, en Égypte.
L’attribution de l’évangile à Marc n’est attestée que depuis Irénée de Lyon à la fin du IIe siècle et la suscription « selon Marc » ne s’appuie sur aucun élément du texte dont l’auteur ne s’exprime jamais en termes de « je » pas plus qu’il n’exprime d’intention particulière. L’attribution traditionnelle de ce récit repose sur le témoignage de Papias, évêque de Hiérapolis dans la première moitié du IIe siècle, rapporté par Eusèbe de Césarée. Dans une visée apologétique qui tend à rattacher le texte directement à un apôtre du Christ, Papias fait de ce Marc un « interprète de Pierre » (érmeneutès) — sans qu’on sache s’il s’agit d’un traducteur, d’un commentateur, … — qui fait œuvre de mémoire des actes et paroles de Jésus de Nazareth — ce qui laisse penser que la tradition n’était plus directement accessible.
La tradition ecclésiastique a associé l’auteur de l’évangile à « Jean surnommé Marc » dont on sait très peu de choses et dont le prénom n’est pas rare à l’époque, ce qui complique les identifications. Néanmoins, en combinant différents éléments néotestamentaires, il est possible d’en établir une image composite : fils d’une certaine Marie, disciple judéo-chrétien de Pierre, appartenant à la communauté hierosolymitaine, il apparaît dans les Actes des apôtres (12:12). Il serait cousin de Barnabé accompagnant celui-ci et Paul de Tarse jusqu’à la rupture des deux hommes. Il est encore mentionné comme collaborateur de Paul dans les épîtres à Timothée et à Philémon. C’est la Première épître de Pierre qui voit Pierre, saluer Marc comme « [s]on fils » depuis Rome, appelée métaphoriquement Babylone dans le texte, Rome étant considéré chez les Juifs messianistes comme une ville de perdition équivalente à la Babylone biblique. On n’en sait guère davantage.

Source : wikipedia

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