Saint Maximilien Kolbe

Rajmund Kolbe, plus connu sous son nom de consécration Maximilien Marie Kolbe, né le 7 janvier 1894 à Zduńska Wola en Pologne et mort par injection de phénol au camp de concentration d’Auschwitz le 14 août 1941, est un frère franciscain conventuel polonais, qui s’est offert de mourir à la place d’un père de famille, Franciszek Gajowniczek, dans le camp de concentration nazi à Auschwitz.

Canonisé le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II, il est vénéré dans l’Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et liturgiquement commémoré le 14 août.

Maximilien Kolbe naît en 1894 en Pologne. Ses deux parents, Julius Kolbe et Maria Dąbrowska, sont tous les deux tisserands et tertiaires franciscains. Agacée par le caractère turbulent de son second fils, sa mère lui aurait demandé un jour ce qu’il deviendra plus tard. Profondément interpellé par cette question, Maximilien se serait alors adressé directement à la Vierge Marie. C’est alors qu’il aurait eu une vision de la Vierge de Częstochowa qui, en guise de réponse, lui proposa deux couronnes : une blanche pour la pureté et une rouge pour le martyre. Elle lui demanda de choisir et il accepta les deux et s’engagea chaque jour à devenir meilleur. Alors qu’étudiant, il se pose la question du sacerdoce, il voit des franciscains passer dans sa ville. Il les suit et devient prêtre franciscain conventuel. Entré au noviciat des Franciscains conventuels en 1907, il prononce ses vœux définitifs à la Toussaint 1914. Il est alors envoyé à Rome pour son noviciat et est ordonné prêtre le 28 avril 19182.

En 1917, à Rome, il fonde la Mission de l’Immaculée : spiritualité fondée sur le don total à l’Immaculée conception pour devenir un instrument entre ses mains. Sur la même lancée, il crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l’Immaculée. En août 1927, il fonde Niepokalanow, « la cité de l’Immaculée », près de Varsovie où ils seront jusqu’à près de 800 religieux. Il y met en place une maison d’édition et une station de radio (il était lui-même radioamateur sous l’indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la vénération de la Vierge-Marie tout particulièrement dans le mystère de l’Immaculée Conception.

En 1930, il vit le même apostolat au Japon avec quatre frères, où, en 1931, il fonde une autre Cité de Marie près de Nagasaki4. Le couvent construit sur une colline, le dos tourné à la ville, à l’étonnement de tous, sera le seul bâtiment resté debout lors de l’explosion de la bombe atomique en 19455.

Deux ans plus tard, il part aux Indes britanniques avec la même mission mais un moindre succès. Il revient en Pologne en 1935 et imprime un quotidien catholique.

Le père Kolbe priait souvent, des prières courtes, devant le Saint-Sacrement, pour confier les intentions de nos lecteurs et donateurs. L’intensité de son recueillement nous impressionnait. Homme parmi les hommes, il était gai, aimait raconter des blagues, faire rire les malades à l’infirmerie pour les détendre.
En 1939, sa fraternité fournit l’abri à des réfugiés polonais, catholiques ou juifs. Il est arrêté une première fois et battu, avant d’être libéré.

Le 17 février 1941, il est arrêté par la Gestapo et violemment battu car il refuse de renier Jésus-Christ, puis transféré le 28 mai vers le camp d’Auschwitz, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. En représailles les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque qui, enfermés, sont condamnés à mourir de faim.

Maximilien Kolbe se porte volontaire pour remplacer l’un des dix prisonniers, Franciszek Gajowniczek, père de famille. Les nazis consentent à la substitution ; les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites. Bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s’entre-tuer après quelques jours seulement, le prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d’oraisons. Après deux semaines sans nourriture, seul le père Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons, est encore en vie. La place venant à manquer, il est exécuté le 14 août d’une injection de phénol dans le bras. Son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août.

Maximilien Kolbe a été béatifié comme confesseur en 1971. Le 10 octobre 1982, il a été canonisé comme martyr par le pape Jean-Paul II. Il est le seul à avoir été honoré d’abord comme confesseur, puis comme martyr. Deux miracles attribués à l’intercession de Maximilien Kolbe ont permis sa canonisation : la guérison d’Angela Testoni, atteinte de tuberculose, en juillet 1948, et celle de Francis Ranier, atteint de calcification artérielle, en août 19509. Ayant survécu à la captivité, Franciszek Gajowniczek assistera à la canonisation de son sauveteur en 1982. Le pape, Jean-Paul II, en fit un modèle pour la société d’aujourd’hui et la nouvelle évangélisation et retient notamment de Maximilien Kolbe l’importance de le consécration à la Trinité par la Vierge Marie et de l’annonce de l’Évangile par les médias.

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