Sainte Marthe

À Béthanie, non loin de Jérusalem, vivaient Marthe, Marie et leur frère Lazare. Jésus aimait à se reposer dans leur maison. Qu’il devait faire bon puisqu’il s’y sentait bien, nous pourrions même dire "détendu" et paisible. Honneur donc à la maîtresse de maison, sainte Marthe. Mais elle est toujours affairée et elle reproche à sa sœur de ne pas l’aider. Le Maître ne lui en fait pas grief. Il lui demande seulement de rester calme et de donner à chaque chose sa valeur. sainte Marthe"Marthe, Marthe, tu t’agites, tu t’inquiètes pour beaucoup de choses...." Ce n’est pas l’activité que Jésus condamne, (que s’en consolent les maîtresses de maison), mais l’activisme, l’agitation. Il vaut mieux recevoir dans la paix du cœur, que de voir la maîtresse de maison sans cesse à la cuisine, venir en éclair à la table, abandonner son hôte et repartir pour que la salade soit au point. L’essentiel c’est la convivialité, avec un équilibre des réalités. Marthe d’ailleurs n’en manque pas, car lorsque Marie ne sait que pleurer devant le tombeau de son frère, Marthe est confiante : "Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera." La réponse ne se fait pas attendre : "Je suis la Résurrection et la Vie."

Selon le Nouveau Testament (Jean 11 / 1-2), Marthe de Béthanie est une femme disciple de Jésus-Christ, sœur de Lazare et de Marie de Béthanie, qui assiste à la résurrection de son frère Lazare. Marthe est aussi mentionnée avec sa sœur Marie en Luc 10, 38-42 où elle offre l’hospitalité à Jésus. Enfin, l’Épître des apôtres, écrit apocryphe chrétien datant de 120 après JC., la présente comme une des principales femmes témoins de la résurrection de Jésus avec Marie de Magdala et Sara.

Sainte Marthe et la Tarasque
La tradition chrétienne provençale raconte que Marthe, Marie-Madeleine, Lazare et d’autres saints (ainsi que quatorze évêques), jetés sur un bateau sans voile ni rame en Palestine, auraient accosté à Marseille vers l’an 48.
Marthe remonte le Rhône et arrive à Tarascon où sévit un monstre qui a son antre près du fleuve : la Tarasque.
Implorée par les tarasconnais, Sainte Marthe capture la bête et la conduit aux habitants qui la mettent en pièces et se convertissent à la nouvelle religion. Elle s’installe à Tarascon et y meurt en l’an 68.
Les reliques de Sainte-Marthe furent cachées pour être soustraites à la rage destructrice des Sarrasins. En 1199, lui fut consacrée la belle église romane dont nous possédons encore le porche remarquable.
Le tombeau de la sainte devint plus que jamais le lieu de pèlerinages fervents et de vives dévotions. Il fut tout naturel de voir naître en son voisinage des maisons de prières et de méditations que sont les monastères.

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