Célébration pénitentielle et absolution collective

Célébrations pénitentielles communautaires de réconciliation

1. Nouveau rituel du sacrement de pénitence

À la suite du Concile Vatican II, un nouveau rituel pour célébrer la pénitence et de réconciliation fut publié en 1973. Il prévoit trois formes de célébration du Sacrement de Pénitence et de Réconciliation :

- Soit une célébration à deux, le prêtre et le pénitent :

- Soit une célébration préparatoire communautaire (dite célébration pénitentielle) - notamment avant les grandes fêtes liturgiques - mais débouchant sur un aveu et une absolution individuels ;

- Soit, de façon exceptionnelle, une célébration pénitentielle collective avec confession et absolution collectives.

Ce nouveau rituel a pour but de mettre en valeur l’aspect communautaire de ce sacrement et de donner sa place à la lecture de la Parole de Dieu, mais sacrement de Pénitence qui comprend l’absolution individuelle est la voie ordinaire pour obtenir le pardon et la rémission des péchés graves commis après le baptême.

Ceux qui vivent le sacrement de pénitence reçoivent de l’amour de Dieu le pardon des offenses qu’ils lui ont faites ; en même temps ils se réconcilient avec l’Église (qui est la communauté des frères et sœurs dans la foi autour de Jésus) que le péché a blessé, Église coopère à leur conversion par la charité, l’exemple et la prière.

2. Comment se déroule une célébration pénitentielle de réconciliation ?

Elle comprend quatre temps :

- S’accueillir mutuellement comme le Christ accueille les pécheurs.

- Écouter la parole de Dieu dans la Bible qui annonce la réconciliation en même temps qu’elle invite à la conversion et à la pénitence. Par l’écoute de la Parole nait et se développe la contrition (regret sincère) dont dépend la vérité de la démarche de pénitence.

- "Confesser" l’amour de Dieu en même temps que notre péché. Cette confession ne saurait se réduire à la seule accusation des péchés. Selon la tradition la plus ancienne de l’Église, cet acte intègre dans une même démarche confession de foi, confession des péchés et action de grâce. Pénitent et prêtre confessent ensemble l’amour de Dieu à l’œuvre en ceux qui reviennent à lui.

- Accueillir le pardon de Dieu pour en être les témoins. Dans cet acte sont engagés le prêtre qui donne l’absolution et le pénitent qui manifeste dans sa vie les fruits du pardon. On reçoit le pardon (sacrement) de Dieu par une confession et une absolution personnelle. La célébration se termine par une action de grâce.

Documentation sur les célébrations pénitentielles

1. Célébration pénitentielle de l’Avent

- Célébration pénitentielle pour Noël

- Célébration pénitentielle pour l’Avent

2. Célébration pénitentielle de Carême

- Célébration pénitentielle pour Pâques

- Célébration pénitentielle pour le Carême

3. Livre sur les célébrations pénitentielles

- Pour des célébrations pénitentielles dans l’esprit de Vatican II

Absolution collective

1. Dans quelles circonstances, y a-t-il des célébrations pénitentielles avec absolution collective ?

D’après le rituel de 1973, il est possible de donner l’absolution collective "en cas de grave nécessité", et ce sont les évêques diocésains qui décident quand on peut donner cette absolution.

Le soin de délimiter les situations où les célébrations exceptionnelles ou "extraordinaires" sont justifiées est confié aux évêques ; le principe de telles célébrations est de répondre à des situations matérielles délicates : catastrophes, faible nombre de prêtres en terre de mission.

Les Conférences épiscopales ont interprété de manières différentes les cas de graves nécessités. En 1973 à Lourdes, l’épiscopat français indique trois cas généraux de grave nécessité : les veilles de grandes fêtes, les lieux de pèlerinage et les rassemblements d’enfants. Mais en 1987, l’épiscopat français décide qu’il n’y a plus de cas où les prêtres peuvent donner une absolution collective sans l’autorisation expresse qui doit à chaque fois être demandée à l’évêque.

Actuellement, l’absolution (dite collective) ne peut pas être donnée par mode général à plusieurs pénitents ensemble, sans confession individuelle préalable, sauf :

- si un danger de mort menace et que le temps n’est pas suffisant pour que le ou les prêtres puissent entendre la confession de chacun des pénitents ;

- s’il y a une grave nécessité. La nécessité n’est pas considérée comme suffisante lorsque des confesseurs ne peuvent pas être disponibles pour le seul motif du grand afflux de pénitents, tel qu’il peut se produire pour une grande fête ou un grand pèlerinage.

Il reste exclu de ce type d’absolution les péchés dit mortels qui demandent une absolution individuelle. Celui qui a reçu l’absolution collective doit toujours impérativement se présenter "dès que possible, au plus tard avant un an" devant un prêtre, pour lui confesser individuellement ses péchés graves.

2. Documentation sur l’absolution collective

- Benoît XVI encourage résolument la reprise de la confession

    Partager cet article :

Vous souhaitez contacter le Cybercuré ?

Vous avez aimé cet article ?

Le Cybercuré
Iconographie

Cybercuré remercie particulièrement ces personnes pour leur contribution au graphisme et aux photos du site.

Banque d'images religieuses Visiter le site

Photos de Muriel Bergasa Visiter le site

Les archives de Cybercuré

Accès aux actualités archivées du site

Cliquez ici

Accès à l'ancien site

Cliquez ici