Enterrement orthodoxe
Rites des obsèques orthodoxes
Au domicile, après le décès, on croise les bras du défunt sur sa poitrine. Ou bien, l’icône personnelle du défunt est déposée dans le cercueil entre ses mains et tournée face à lui. L’enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l’âme se sépare du corps. On transporte ouvert le cercueil à l’église (si la loi civile le permet) ou bien la croix orthodoxe est déposée sur le cercueil. Le cercueil ouvert pendant toute la durée des funérailles, on est invité à déposer des fleurs dans le cercueil.
A l’église, trois chandeliers sont placés au pied et de chaque coté du cercueil. On distribue aux assistants des cierges qu’ils allument à l’un des cierges placés autour du cercueil. Les cierges signifient que le défunt est transféré dans la lumière céleste. Le prêtre répand de l’encens et verse de l’huile consacrée sur le front du défunt.
Au cimetière, la famille dépose une poignée de terre sur le cercueil. Peu de fleurs sont déposées. Le prêtre se place dans une allée afin que l’assistance embrasse la croix
Sens de la mort et des obsèques orthodoxes
Le sens de la mort orthodoxe est une naissance à la vie nouvelle, la rentrée dans la vie spirituelle. Il y a l’agonie et la la naissance à la vie nouvelle comme un passage. L’ascension vers Dieu se poursuit pendant quarante jours, le temps pour l’âme de se purifier. -
¨Pour les obsèques orthodoxes on peut faire mémoire du défunt le troisième jour, le neuvième et le quarantième, puis au jour anniversaire du décès par un office qui s’appelle la "Pannychide".
La crémation et les funérailles orthodoxes
Au nom du respect du corps, les orthodoxes condamnent la crémation, l’autopsie et le prélèvements d’organes. L’embaumement est autorisé. - En principe, il n’y a pas de crémation dans les funérailles orthodoxes. Cependant en Russie, après la période soviétique qui en a fait de la crémation un moyen de lutte contre la religion, les chiffres sont importants : cette pratique représenterait prés de 60% des funérailles à Moscou, et ce chiffre croitrait principalement du fait de manque de place dans les cimetières et du coût élevé des enterrements.
La position orthodoxe face à la crémation des corps
